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E1 - Artillerie Classique (1560-1760)
 

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Artillerie Classique (1560-1760)

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© Musée de l’Artillerie de Draguignan
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© Musée de l’Artillerie de Draguignan

















Contexte historique

De 1560 à 1760, se succèdent les guerres de religions et la guerre de succession d’Espagne. En France, l’Édit de Nantes promulgué en 1598 par Henri IV met fin aux guerres de religions. En 1685, Louis XIV le révoque pour trois raisons : devenir le protecteur de la religion catholique, pouvoir prétendre au trône d’Espagne, et renforcer les frontières françaises.

Technique de Guerre

Les guerres de Louis XIV ont donné au canon un rôle décisif tant dans la défense que dans l’attaque. C’est sous son règne que l’artillerie reçut une organisation moderne. Dès 1650, les calibres sont réorganisés : on assiste à la suppression du faucon et fauconneau, jugés inefficaces, et à l’apparition de deux nouveaux calibres : les canons de 12 et de 24. Désormais, les troupes sont professionnalisées et les artilleurs reçoivent une instruction unique. Ces transformations font de l’artillerie française l’Ultima Ratio Regum « le dernier argument des Rois ».

« Avec le canon, on fait brèche, où l’on veut, quand on veut, et telle qu’on le veut. » Sébastien Le Prestre de Vauban, maréchal de France (1633-1709).

Il faut souligner, dans cette période, les réformes conduites par le lieutenant général de Vallière pour l’organisation de l’artillerie et l’instruction.

Une nouvelle artillerie pour le roi : le canon classique français

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© Musée de l’Artillerie de Draguignan

Le canon classique se veut plus puissant et plus précis. Pour ce faire, la reclassification des calibres, permet de mieux adapter la puissance du tir en fonction de la cible choisie. Un système de visée sommaire est installé sur le canon. Des cales de bois permettent d’incliner plus ou moins le tube. Ces innovations offrent plus de possibilités à l’artilleur, qui peut désormais viser et adapter son angle de tir lors du lancement du boulet. Malgré ces améliorations, le canon classique français reste confronté à certaines failles. La vitesse de tir des canons de campagne était en moyenne d’un coup toute les dix minutes. Cette lenteur tenait surtout au temps de chargement du canon. La poudre était versée dans la « bouche » du tube par le biais d’une « lanterne ». La bourre, faite de paille et d’étoupe, était ensuite intégrée. Elle permettait de comprimer la poudre, tout en assurant une relative étanchéité, afin de concentrer l’explosion, ce qui offrait une réelle impulsion au boulet lors de sa projection. De plus, les artilleurs se sont aperçus de façon empirique que le boulet adoptait un parcours sinusoïdale dans le tube, ceci avait pour conséquence une perte de vitesse. Il fallait désormais découvrir et remédier à cette nouvelle difficulté...

A quoi servait le tire bourre ?

Le tire bourre est l’ancêtre du tire-bouchon. Utilisant le même procédé d’hameçonnage, le tire bourre était utilisé pour enlever la bourre en cas de tir défaillant.

Informations en complément pour internautes

La muséographie retenue pour cette zone cherche à illustrer au mieux l’analyse qui vous est proposée en cliquant sur ce lien.

Pour en savoir plus sur l’artillerie de l’époque Classique, voir :




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Amis du Musée de l'Artillerie à Draguignan