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R20 - Entre défaite et espoir : VICHY-LONDRES
 

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Entre défaite et espoir : VICHY-LONDRES

Après avoir envahi la Tchécoslovaquie et la Pologne, l’armée allemande occupe la Belgique, puis la France en mai 1940.

En 40 jours, l’armée française est balayée et réduite à 100.000 hommes par les conventions d’armistice.

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Le 17 juin 1940, le maréchal Pétain, le vainqueur de Verdun, devient le chef de l’État. Il signe l’armistice afin de répondre au traité de Versailles signé en 1919. Par son biais, la France passe sous contrôle allemand, directement en zone occupée (Nord et Est), et par le biais de la collaboration en zone libre (Sud).

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Cette période est marquée par une remise en question de la culture et de la spécificité française dans son ensemble.

Certains citoyens français, acceptant la domination militaire, politique et économique de l’occupant, entrent dans une logique de collaboration avec régime nazi. Ainsi, on assiste à la multiplication d’arrestations de juifs envoyés en déportation dans les camps de concentration d’Allemagne et d’Europe de l’Est, où les attend une mort inéluctable, mais programmée.

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Cependant, certains français refusent ce principe de collaboration. D’initiative ou en réponse à l’appel du 18 juin 1940 lancé depuis Londres par le général De Gaulle, des militaires et des civils volontaires forment des unités combattantes hors des frontières (les Forces françaises libres (FFL)) ou sur le sol métropolitain (la résistance de l’intérieur).

DE KOUFRA À BIR HAKEIM

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© Musée de l’Artillerie Draguignan

Alors qu’en Europe, les armistices signés par la France ont provisoirement mis un terme aux combats, les Italiens prennent l’initiative d’ouvrir un nouveau front en Afrique. Dès septembre 1940, ils lancent une offensive en Egypte, territoire sous contrôle britannique. Présents en Libye, ils constituent également une menace pour la France libre à laquelle l’Afrique Équatoriale Française s’est ralliée.

Dès lors, les Français libres vont participer à tous les combats aux côtés des britanniques, dont deux sont entrés dans l’histoire : Koufra et Bir-Hakeim.

Début 1941, le colonel Leclerc à la tête de coloniaux fantassins et artilleurs, attaque l’oasis de Koufra. Venant du Tchad à travers 2000 kilomètres de désert, il est nettement moins bien armé que son adversaire italien. Mais, après deux mois de siège, les tirs précis de son unique canon de montagne de 75mm entament les défenses ennemies. Le 2 mars, maître de l’oasis de Koufra, Leclerc y prononce son célèbre serment «  de ne déposer les armes que lorsque les couleurs françaises flotteront sur la cathédrale de Strasbourg ».

La seconde bataille est celle de Bir Hakeim, également en Lybie. Du 26 mai au 11 juin 1942, les français libres du général Koenig Les troupes du général Koenig combattent pendant 16 jours l’Afrikakorps du général Rommel. Cette résistance acharnée et inattendue freine l’offensive germano-italienne qui avait le canal de Suez pour objectif. À l’issue de la sortie en force des soldats de Koenig, le général ( ???préciser) lui écrit : « dites à vos troupes que toute la France vous regarde et que vous êtes son orgueil ».

Informations complémentaires pour internautes

Pour en savoir plus sur la bataille de Koufra, cliquer sur ce lien.

Pour en savoir plus sur la bataille de Bir-Hakeim,cliquer sur ce lien - 1ère partie puis sur ce lien - 2ème partie.

C’est la dernière bataille avec l’emploi de l’artillerie hippomobile.




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Amis du Musée de l'Artillerie à Draguignan