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En Aout 1914, la France entre en guerre avec le souvenir amer de la défaite contre l’Allemagne de 1870. Les soldats partent « la fleur au fusil » pensant que le conflit ne durerait que quelques mois. Les combats se déroulent essentiellement dans le Nord de la France. Après avoir stoppé l’avancée allemande, le front s’immobilise de la Marne à la Somme. Dès lors, une nouvelle guerre débute : celle des tranchées. Les soldats français et allemands s’enterrent dans d’étroits boyaux creusés dans le sol. Cette guerre devient une guerre d’usure. De son coté, l’artillerie écrase l’ennemi, notamment lors de la victoire de la Marne en complément du canon de 75 qui montre ses atouts et s’inscrit dans l’histoire de l’artillerie française. Le 11 Novembre 1918, l’Allemagne, vaincue, signe l’armistice.
Durant la Première Guerre mondiale, l’artillerie française connait de grands changements autant techniques que tactiques.
Outre le canon de campagne de 75, l’artillerie lourde se développe pour agir dans la profondeur du champ de bataille, ainsi que artillerie de tranchées qui effectue ses tirs au plus près du fantassin. L’artillerie sur chenilles entre à son tour en scène dans le cadre de la guerre de mouvement.
Quatre tactiques différentes se succèdent tout au long de la guerre :
Enfin, face à la toute nouvelle menace aérienne, l’artillerie de défense contre avions (DCA) est mise au point.
Qu’est ce que l’artillerie sur chenilles ?
L’artillerie sur chenilles annonce l’idée de l’emploi des chars d’assaut. Ce système permet plus de mobilité lors du transport du canon.
La mobilité sera aussi améliorée par l’usage de tracteurs mécaniques.
« L’offensive, c’est le feu qui avance, la défense, c’est le feu qui arrête. Le canon conquiert, l’infanterie occupe. » Philippe Pétain, maréchal de France (1856-1951).
« Ce que nous, chefs et soldats allemands, craignons par-dessus tout, c’était l’artillerie française. », Hindenburg, maréchal allemand (1847-1934).
« L’artillerie française, je la hais. », Ludendorff maréchal allemand (1865-1937).
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