La fin du Bronze (1815 - 1870)
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3 scènes :
Ce sont les Anglais qui développent cet armement, à partir de leurs observations en Inde. Les Français s’y intéressent en fabriquant à leur tour des fusées avec des résultats parfois satisfaisants et impressionnants (incendiaire - explosif).
On les emploie à Sébastopol avec des fusées allant jusqu’à 7km de portée. On les abandonne en 1872.
On y reviendra plus tard, avec une technologie plus élaborée.
Matériels majeurs présentés :
Pour en savoir plus sur l’histoire des fusées, cliquer ici.
On est à la fin de l’utilisation du bronze, poussé au maximum de ses possibilités mais on retarde d’autant le passage à l’acier qui ouvrira de nouveaux horizons.
Le système proposé par Valée s’appuie sur les progrès de la métallurgie et de la chimie des poudres pour améliorer l’artillerie de campagne. Il intègre aussi la logique de petits mortiers dits « à la Gomer » afin de se doter d’une artillerie de siège plus légère.
Le bronze affiné allège les pièces, l’affût est une poutre unique, les roues de l’affût et de l’avant train sont interchangeables.
Valée dote l’artillerie d’un nouveau matériel de campagne, de siège, de place et de montagne.
Matériels majeurs présentés :
La bataille de Constantine illustre cette période.
Avant de passer à l’acier, on adopte sur le bronze des nouvelles technologies : obus oblong en place du boulet, rayure du tube, culasse mobile, poudre B.
Chargé par Napoléon III de parfaire la mobilité des canons, la Hitte fera mettre au point des canons moins longs, usinés dans des matériaux plus résistants.
Les rayures du tube stabilisent par rotation le projectile sur la trajectoire, les portées sont allongées jusqu’à 3400 mètres avec une précision acceptable.
Première apparition des ballons d’observation.
Matériels majeurs présentés :
La bataille de Solferino illustre cette période.