Le 42ème RA : commandé par le lieutenant-colonel Morille, il réunit 3 groupes qui représentent 10 batteries équipées au total de 36 canons de 75 mm modèle 1934 (batteries No 1 à 9) et de 8 canons de 47 mm appartenant à la 10ème batterie ; celle-ci assurera la protection antichar du reste de l’artillerie [1].
Le 242ème RA : commandé par le lieutenant-colonel Thomas puis le chef d’escadron Peset, il comprend 2 groupes, soit 6 batteries (batteries No 13 à 18) : le 1er groupe est armé de 12 canons de 105 mm modèle 1934 et le 2ème groupe équipé de 12 canons de 155 mm Schneider modèle 1917.
Il faut y adjoindre le parc d’artillerie divisionnaire (PAD3) qui assure la fonction vitale d’approvisionnement en munitions et matériels.
Ainsi, l’artillerie de la 3ème DIM, forte de 60 canons, comprend 2500 hommes environ.
Précisons encore l’apport des canons du 319ème RA de la 3ème DCR [2] et le renfort de certains canons à longue portée de l’artillerie du corps d’armée intervenant ponctuellement le 23 et 24 mai en appui de la 3ème DIM ; mais, bienvenu dans le combat, il s’agit là d’un apport de faible importance et de courtes durées.
Enfin il faut noter aussi, durant les terribles et décisives journées des 23 et 24 mai, l’appui non négligeable de certains tirs de l’artillerie de la 6ème division d’infanterie coloniale (6ème DIC) qui tient la droite de la 3ème DIM.
[1] A notre connaissance, il n’existe aucune information disponible sur l’activité de cette batterie.
[2] Au total, le 319ème RA se compose de 24 canons de 105mm Bourges.