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131- Le premier drone français : le R20
 

Le drone R20

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© Musée de l’Artillerie de Draguignan

L’artillerie française, en 1960, se trouve dépouillée de ses moyens aériens d’observation propres, à la création, en 1954, de l’aviation légère de l’armée de terre (ALAT) qui profite alors à l’ensemble de l’armée de terre. Entre les deux guerres mondiales, elle s’était déjà trouvée dans la même situation avec la création de l’armée de l’air, en 1934.

Pourtant l’aviation d’observation de l’artillerie a été longtemps le seul moyen, dont l’artillerie disposait en propre, pour acquérir les objectifs à grande distance et régler les tirs de l’artillerie à grande puissance (artillerie lourde, artillerie sur voie ferrée, artillerie sur vois fluviale...).

Le système R20 arrive à propos pour doter l’artillerie de son premier drone qui permette d’acquérir des objectifs au-delà des distances couvertes par les radars sol-sol et aussi de s’affranchir des masques qui limitent le champ d’observation à partir du sol.

La fiche technique du R20 est accessible sur ce lien.

Il est intéressant de consulter aussi la fiche sur les avions cibles, du CT10 au CT20, qui ont été à l’origine de ce drone.

A la même époque, en 1959, un système analogue est développé au Canada (firme Canadair), puis en 1963 il intéresse aussi le Royaume Uni, ensuite l’Allemagne et l’Italie en 1974 puis la France en 1980. C’est le CL89.


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