Le directeur est le colonel Martin Gallevier de Mierry.
Le 30 juin 1860, l’Empereur approuve la décision d’installer à Bourges un arsenal principal pour matériels neufs, un dépôt de matériels confectionnés et d’approvisionnement, une fonderie et une école de pyrotechnie avec polygone de tir. Cette décision est officialisée le 2 juillet 1861.
L’implantation de cette industrie fait suite à celle d’un régiment d’artillerie en 1837, qui a compté 1 400 militaires et 1 300 chevaux, puis un dépôt d’artillerie en 1845. Favorisé par l’arrivée du chemin de fer en 1847, Bourges devient un centre d’approvisionnement de l’armée, complété en 1853 par l’installation d’un premier polygone champ de tir, initialement de 2 km, qui sera largement agrandi ensuite, pour atteindre 35 km de long.
L’installation de la Fonderie impériale des canons de Bourges en 1860, vient de la volonté de Napoléon III que soient fabriqués des canons en fonte puis en acier. Elle devient l’Atelier de Construction de Bourges (ACB) en 1870, complété par l’installation de l’École pyrotechnique précédemment installée à Metz.