Le visiteur qui souhaite une information très complète sur les drones ne manquera pas de lire l’excellent article de Monsieur Joël-François DUMONT (auditeur IHEDN) (aller au renvoi 7 : "Les drones : une arme de supériorité tactique pour les armées modernes" ). C’est sur le site, remarquable, sur la Sécurité Européenne .
Le système de drone tactique intérimaire (SDTI) remplace le système CRÉCERELLE et précède la mise en place d’un nouveau système de drone tactique (SDT) à l’horizon 2016. Expérimenté dès 2004 au 61è RA, il est déclaré opérationnel en avril 2006.
Le SDTI est capable de servir à la conduite des opérations en temps réel, de jour comme de nuit, des troupes au sol, et d’acquérir des objectifs pour l’artillerie et l’armée de l’air. Ses activités s’inscrivent donc dans le cadre du renseignement et du ciblage des feux.
Ses missions sont :
Il est articulé autour d’une composante terrestre montée sur des véhicules lui conférant une mobilité tactique et d’une composante aérienne qui lui permet l’emport de capteurs pour réaliser des missions de jour comme de nuit.
Le système de drone tactique intérimaire se compose des sous-ensembles suivants :
Caractéristiques techniques :
Des séquences vidéos vous sont proposées sur la mise en œuvre et l’emploi en opérations de ce matériel.
Emploi de ce drone en Afghanistan :
Depuis son déploiement en Afghanistan après l’embuscade tragique d’Uzbeen, le drone tactique SDTI a montré toute sa plus-value (escorte de convoi, reconnaissance d’objectifs, surveillance de zone, acquisition d’objectifs) et est dorénavant considéré comme un appui de renseignement direct indispensable à la manœuvre interarmes.
Quelques images prises par le drone en Afghanistan
Présentation du SDTI au Salon du Bourget
[1] par transfert du drone à d’autres sections, on peut élargir le champ d’investigation à 150km.