Le 4° RDCA (de l’Aéronautique)
C’est le 1/1/1920 qu’est formé le 4°RDCA. Le 25/8/1922, la décision est prise de faire retour à l’Artillerie de toutes les formations de DCA, le transfert s’effectuant entre avril 1923 et janvier 1924.
Le 404° RADCA (1923-1929)
Le 4°RDCA donne naissance au 404°RADCA (régiment d’artillerie de défense contre aéronefs, créé à Dijon le 10 avril 1923. L’étendard attribué au régiment porte dans ses plis l’inscription : « Grande Guerre 1914-1918 ».
Le régiment comprend :
Le régiment est entièrement dissous le 5/5/1929.
Le 404° RADCA (période 1934-1939)
Le régiment est reformé le 15/4/1934 à Tours, principalement à partir d’éléments venant du 401°RADCA. Il comprend alors :
En août 1939, est créée la 40°batterie de marche du 404, qui est envoyée au Levant.
A la mobilisation le 404°RADCA donne naissance à de très nombreux Groupes et batteries de DCA :
Trois trains de DCA figurent à l’ordre de bataille d’avril 1940. Assemblées à Voves(25), ce sont les 21°, 22° et 23° batteries du VII° Groupe du 404°RADCA. Elles se composent de 4 wagons plats modifiés (portant les canons de 75 CA), d’un wagon de conduite de tir (PC modèle 1932),d’un wagon plate-forme (écoute-détection), d’un wagon citerne double (eau et fuel),de deux wagons bas ou surbaissés, d’un wagon de commandement et administratif, d’un wagon atelier couvert et de wagons de servitude. Une locomotive et une draisine diesel-électrique de 120CV sont affectées à la traction et à la manoeuvre.
La locomotive est conduite par du personnel de la SNCF, la draisine par du personnel détaché du Génie (un sergent,un caporal et une section de réparation des voies).
Ces unités ont effectué leurs écoles à feu à Sissonne et ont fait campagne en Belgique et dans le Nord. Une batterie a aussi été placée en défense antichar dans la banlieue de Paris, le long de la RN7, là où il devait y avoir une voie ferrée bien placée. Ces batteries compteraient quelques succès sur des avions allemands Dornier qui ne s’attendaient pas à trouver des canons antiaériens sur rail, au retour de mission.
Une batterie au moins, la 21°, finit ses jours à Nîmes puis à Port-Vendres où elle devait en principe être envoyée en AFN.
Participation à la campagne de Norvège
La 1026 batterie antiaérienne (du 40° Groupe) embarque à Brest le 26/4/1940 ; après être passée par Glasgow, elle est engagée jusqu’au 7 juin 1940 dans le secteur de Narvick, aux côtés du 2° Groupe autonome d’artillerie coloniale, de la 342° Compagnie autonome de chars de combat et de la 14° Compagnie antichars. Elle est ramenée à Brest le 15 juin.
Participation aux campagnes de Belgique et de France
Le 10 mai 1940, lorsque les troupes allemandes envahissent la Belgique et la Hollande, la France déclenche l’opération Dyle-Breda : son 1er Groupe d’armées avance en Belgique ; au sein de sa IX° Armée, Groupement Barbe, figure la 100° Batterie antiaérienne du 404, avec ses canons de 25mm CA.
Le régiment est dissous en juillet 1940.
Le Numéro 404 dans l’armée d’armistice
Des unités de DAT sont autorisées en août 1940 par la Commission allemande d’armistice pour la défense de la zone non-occupée (en zone libre : 12°,13°, 16° & 17° Divisons militaires. Elles portent le numéro 404 sans pour autant que le régiment ait été reconstitué et forment 9 Groupes de DCA qui sont numérotés 85/404, et de 87/404 à 95/404. Ils sont dispersés puis dissous le 27/11/1942.
Participation à la Libération
Le 91° Groupe du 404 est une formation de FFI constituée d’anciens du 404 de la période 1940-42. Elle a été reconstitué clandestinement dans la région de Toulouse puis incorporée au Groupement Pommiès.
Le 404° RAA
Le 1/9/1948, le 1er Groupe du 404°RAA (Régiment d’artillerie antiaérienne) est créé au quartier Latour-Maubourg à Valence (Drôme). Il y devient 404°RAA le 1/1/1950.
Il y est formé un Groupe de marche qui devient le I/404 le 1/6/1956, unité formant corps envoyée en Algérie où elle va participer aux opérations dans le secteur de Blida (7° DMR) : PC à Blida (ferme Chenu, à l’Ouest), une batterie au Camp des Chênes, une dans les gorges de La Chiffa, une à la ferme Perriquet.
Le I/404 devient 404°RAA le 1/10/1962 qui, après être rentré en France, y est dissous le 31/10/1963.
Le 1/9/1958 est créé le Centre d’instruction et dépôt du 404°RAA qui est dissous le 20/6/1964.
Le numéro "404" disparait ainsi totalement de l’Ordre de bataille.