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Contexte historique À compter de 1480, Louis XII puis François Ier conduisent la France de l’autre côté des Alpes. C’est le début des guerres d’Italie. De Marignan en 1515, à Pavie en 1521, l’avantage passe entre les mains de Charles Quint, Empereur d’Autriche et d’Espagne.
Les techniques de guerre Les bombardes du Moyen-âge ne sont plus adaptées aux guerres de la Renaissance. L’exploitation de mines de cuivre permet de développer la production des canons en bronze plus adaptés à la manœuvre. Les boulets en pierre deviennent des boulets en fonte. Ce choix permet une meilleure résistance à l’écrasement et un faible coût de fabrication. Néanmoins, pour pallier le manque de boulets en fonte, l’utilisation du boulet de pierre reste fréquente.
Les guerres d’Italie marquent le début de l’organisation permanente de l’artillerie et modifient la vocation première de la « bombarde ».
À l’origine, elle a été conçue pour l’artillerie de siège. Dorénavant, elle est utilisée pour l’artillerie de campagne. Cette nouvelle technique change de cible : l’objectif n’est plus de détruire la « muraille », mais de semer la mort dans la ligne de bataille ennemie.
L’artillerie de siège se voulait stimulante pour l’attaquant, tandis que l’artillerie de campagne permet une cohésion entre les différents corps d’armée.
Cette nouvelle organisation nécessite la création d’un canon qui soit plus facilement manipulable. L’utilisation du bronze, à la place du fer forgé, apporte légèreté et solidité et transforme la première « bombarde » en canon.
Le canon, devenu l’arme favorite des rois en Europe, représente le royaume sur le champ de bataille. Ainsi, les armoiries participent à l’embellissement du canon.
Différence entre artillerie de siège et artillerie de campagne ?
L’artillerie de campagne tient son fondement de sa capacité à se déplacer et à accompagner l’infanterie et la cavalerie. L’artillerie de siège agit par la destruction des murailles et l’incendie des maisons.
Avec la Renaissance, chaque ville minière abrite une fonderie de canons. La production devient vite anarchique et les calibres se multiplient.
Pour la réguler et organiser au mieux l’artillerie, la charge de Maître de l’artillerie est créée dans la plupart des pays. Leur mission consiste à la fois à homogénéiser les modèles de canon et à améliorer les qualités militaires.
Seuls les calibres sont systématisés, voire réglementés ; toutes les autres caractéristiques varient d’une pièce à l’autre même s’il s’agit d’un même canon ou d’un même calibre. Cela interdit l’interchangeabilité des affuts et des munitions.
Qu’est-ce qu’un calibre ?
Le calibre est le diamètre intérieur de la bouche du canon qui accueille le projectile. La création de différents calibres permet de disposer d’outils complémentaires qui combinent manœuvrabilité et puissance de façons inversement proportionnelles.
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Pour en savoir plus sur l’artillerie de cette époque, voir :