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R11 - Esprit défensif : ligne Maginot et « drôle de guerre
 

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Esprit défensif : ligne Maginot et « drôle de guerre »

Les pertes humaines françaises lors de la Première Guerre mondiale sont importantes : 1.360.000 hommes ont perdu la vie. Marquée par ce traumatisme, la France ne veut pas reproduire le même scénario. Ainsi, l’armée française se voit attribuer une nouvelle mission : créer une défense plus solide afin de maintenir hors des frontières un attaquant probable.

Dès 1919 la France, pressentant un esprit de revanche de la part des vaincus, décide d’édifier sur les frontières allemandes et italiennes, une série d’ouvrages fortifiés susceptible d’empêcher le passage de troupes ennemies : l’idée de la ligne Maginot vient de naître.

La préparation d’une tactique défensive est très vite confrontée à l’Allemagne d’Hitler et l’Italie de Mussolini.

Dès sa prise de pouvoir, en 1933, Hitler remet en question la légitimité du traité de Versailles, annonçant ainsi les prémices d’un futur conflit. Par ailleurs, le régime de Mussolini, avec ses volontés irrédentistes, reste un danger pour la France.

À l’origine, la mission principale de la ligne Maginot était de résister seule à une attaque qui n’aurait pas été annoncée par une déclaration de guerre par l’adversaire. Le délai de résistance était fixé à une quinzaine de jours environ, ce qui permettrait d’organiser la mobilisation.

La ligne Maginot remplit sa mission pendant 8 mois, empêchant toute attaque d’ampleur. Cette immobilité stratégique est restée dans l’histoire sous le nom de « drôle de guerre ».

(JPG)

Pourquoi « ligne Maginot » ?

Ce dispositif est baptisé du nom du Ministre de la Guerre qui a fait voter la loi programme de 2900 millions pour la première période de construction de cette muraille de France : André Maginot.

Pour en savoir plus sur l’artillerie de la Ligne Maginot, cliquer sur ce lien.

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Diorama Ligne Maginot

  • Lanterne de secours d’ouvrage Maginot.
  • Mortier de 60 de casemate.
  • Mannequin officier ligne Maginot.
  • Badine d’officier en cuir brun.
  • Fanion du 157e RAP, ouvrage de Rocquebrune,
  • Lunette de pointage APXL647 (optique du canon de 75 mle 1929 sous casemate),
  • Binoculaire d’embrasure type D marque huet Paris.
  • Périscope type P-8 (Huet).
  • Périscope type F2 Jobin.




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Amis du Musée de l'Artillerie à Draguignan