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L’artillerie a joué, plus qu’ailleurs, un rôle important au Tchad. Ce vaste pays en grande partie désertique totalement enclavé, est considéré comme le verrou stratégique de l’Afrique. L’artillerie sol-air s’est particulièrement distinguée à N’Djamena en 1987 en abattant un Tu 122 Lybien.
Depuis son indépendance en 1960, le Tchad n’a pas connu de temps de paix. Le pays est divisé par les conflits entre musulmans du nord et chrétiens du sud créant la rébellion du Front de Libération Nationale du Tchad : le FROLINAT soutenu par la Lybie du colonel Khadafi.
La situation se complique à tel point que Tombalbaye requiert l’aide militaire française. La première intervention française s’effectue avec l’opération « Limousin ». Entre temps Tombalbaye est assassiné. Dès lors, l’instabilité politique est à son comble, Paris fait son possible pour aider les pouvoirs en place.
Plusieurs opérations sont menées par la France dans ce contexte, et ce en complément des forces françaises d’assistance permanentes ou des armées nationales ou des armées nationales tchadiennes :
Depuis 1987 et jusqu’à ce jour, le dispositif a évolué selon la menace, mais la défense sol-air a été renforcée face à l’apparition de la menace de l’aviation libyenne dont les bombardements répétés ont matérialisé l’activité. Ce déploiement antiaérien complémentaire ne relève donc pas d’un changement de stratégie, mais d’une adaptation à la menace.
Le système d’arme essentiellement utilisé est le missile HAWK dont la portée de tir est de 40 km pour une altitude de 18.000 mètres qui utilise un système de guidage direct semi actif : il détecte la cible grâce à un radar et le poursuit jusqu’à la destruction.
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