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L3 - Ecoles et références
 

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Thème 2 : Les écoles d’artillerie :

Au XXVIIIe siècle, furent crées 8 écoles régimentaires qui avaient pour mission d’instruire les officiers aussi bien que les hommes de troupe « sur tout ce qui peut regarder le service de l’artillerie » et chacune était composée de 2 parties : théorie pour les officiers et pratique pour les officiers et hommes de troupe en particulier sur le service des pièces. Cette organisation perdura jusqu’à la Révolution.

En 1791, un décret fixé par l’Assemblée nationale établit l’Ecole des élèves officiers d’artillerie à Châlons sur Marne pour y instruire des sous-lieutenants recrutés sur examen ou issus de l’École polytechnique qui formait alors les artilleurs et les sapeurs du génie militaire.

Afin d’assurer une meilleure cohérence des formations des officiers, il fut décidé en 1802 de regrouper ces deux écoles à Metz.

Lors de la déclaration de guerre avec la Prusse en juillet 1870, et devant la proximité des combats qui allaient amener à la capitulation de Metz, il fut décidé de préserver cette école et de la transférer dans l’urgence à Fontainebleau.

La première promotion de l’école d’application de l’Artillerie et du Génie débutera sa formation en décembre 1871. Constatant les différences fondamentales de formation entre artillerie et génie, un décret pris en 1912 décide de la séparation de ces deux écoles. Le Génie rejoindra Versailles en 1913, laissant l’école d’Artillerie à Fontainebleau avec une nouvelle mission : la formation des sous-officiers. Avec le déclenchement des hostilités en 1914, l’Ecole d’Artillerie fut évacuée en totalité à la mobilisation mais pût reprendre les cours l’année suivante. Une partie des cours sera assurée pendant un an à Saumur, au profit des américains qui entraient en guerre avec un gros besoin de chefs de section d’artillerie.

En 1923, fut créée l’école militaire de l’artillerie de Poitiers chargée de préparer les sous- officiers ayant reçu le concours d’officier (Élèves Officiers d’Arme), elle-même rattachée à l’école d’application. L’invasion de la France en juin 40 rejeta brutalement dans le sud du pays les écoles des trois armées, et dont l’EAA à Nîmes pour y débuter les formations dès novembre de la même année. En novembre 42, les allemands, au mépris des conditions de l’armistice, saccagent l’école, la faisant ainsi disparaître dans l’abîme de la défaite.

Le regroupement de nombreux officiers, sous-officiers et hommes de troupe dès 1942 en Afrique du Nord, ainsi que la perspective de l’engagement des premières unités en Tunisie aux côtés des alliés avec un matériel moderne firent bien vite apparaître la nécessité de former de nouveaux cadres. Il fallait « monter d’urgence une école de cadres à Cherchell (Algérie) et former dans les plus courts délais les jeunes chefs de section dont nous avions besoin » (mission donnée au général Giraud, commandant en chef). Faute de place sur ce site abritant le 1er régiment de tirailleurs algériens, la première promotion d’aspirants d’artillerie fut formée à Médiouna (Casablanca - Maroc) en attendant la fin des travaux à Cherchell. L’école de Cherchell ouvrira ses portes en avril 1943 avec le titre d’école des élèves-aspirants avant de devenir en décembre 44 l’École Militaire Inter Armes. Près de 5000 cadres seront formés entre 43 et 45.

Après la victoire, le 2 août 45, l’école d’application d’artillerie ouvre ses portes en zone d’occupation à Idar-Oberstein, petite ville de l’Eifel située à proximité immédiate d’un vaste champ de tir aménagé à l’époque au profit des unités allemandes. Les écoles d’artillerie comprenaient alors :

  • l’école d’application d’artillerie (EAA) à Idar-Oberstein,
  • l’école militaire d’artillerie à Nîmes (dissoute en 46),
  • le cours pratique d’observation aérienne à Wackernheim.

Les premiers cours débuteront en février 1946.

Après de nombreuses tergiversations débutées en 1949, l’EAA sera transférée à Châlons sur Marne en 1954 après une année d’installation provisoire au camp de Mourmelon. Les formations dispensées traitent de la technique et de l’emploi des systèmes en vigueur (canons, missiles, roquettes, nucléaire). Du fait de l’arrivée de matériels sol-air de plus en plus complexes (HAWK en particulier), est créée à Nîmes en 1952 l’École de Spécialisation Antiaérienne. En 1962, le Centre d’Études Tactiques et d’Expérimentations de l’Artillerie (CETEA) successeur du cours pratique d’observation aérienne rejoint le giron de l’EAA . Devant l’occupation croissante interarmes, interarmées et interalliée du camp de Mourmelon, il fut décidé de transférer l’EAA dans le sud de la France à Draguignan, à proximité d’un grand camp à construire (Canjuers) et dans la perspective de regrouper à terme les deux écoles d’artillerie. La composante sol-sol de Châlons s’installera dans ses nouvelles infrastructures en 1976 et sera rejointe par l’école sol-air en 1983. L’organisation alors retenue va permettre à l’EAA de se tourner résolument vers la formation des officiers, sous-officiers et servants des matériels modernes de l’Artillerie.

Quelques planches extraites du livre « Artilleurs mes chers frères » peuvent être affichées pour présenter l’organisation de l’EAA en 2000.

Pour en savoir plus sur les écoles d’artillerie, cliquer ici.

Collections

  • Documentation de référence
    • Lettre du Général d’Aboville au Cdt de l’école, 11 pluviôse de l’an VIII (Musée artillerie 982.55) tente 6 vitrine 6
    • Bulletin des lois de la République n°222 12 Vendémiaire de l’an XI (Musée artillerie 982.56) tente 6 vitrine 2
    • Règlement concernant l’école 26 février 1793 (Musée artillerie 982.57) tente 6 vitrine 2
    • Décret de nomination du Général d’Aboville (Musée artillerie 982.58) tente 6 vitrine 2
    • Congé d’un mois signé par Carnot (Musée artillerie 982.59) tente 6 vitrine 2
    • Rappel de règlement (Musée artillerie 982.60) tente 6 vitrine 2
    • Prospectus du théâtre de Metz (Musée artillerie 982.61) tente 6 vitrine 2
    • Lettre du général de division xxx au Colonel Lamartinière (Musée artillerie 982.62) exposé ?
    • Etat des divers chargements des effets mobiliers de l’école envoyés à Metz pour l’usage de l’école d’artillerie et du génie (Musée artillerie 982.63)
    • Lettre d’un élève au commandant de l’école suite à son admission 3 germinal de l’an II (Musée artillerie 982.64) exposé
    • Etat des tenues agrées par le Roy 12 février 1792 (Musée artillerie 982.65) réserve
    • Lettre du Ministre de la guerre au cdt en chef de l’école d’artillerie, 19 frimaire de l’an VIII (Musée artillerie 982.66) réserve sous-sol tiroir carte
    • Décret impérial de l’organisation de l’EIA 1854 (Musée artillerie 982.143) tente 6 vitrine 3
    • Plaque de Shako, école impériale de Metz (Musée artillerie 979.9) tente 4 vitrine 3
    • Plan du palais national de Fontainebleau (Musée artillerie 982.134) Mezzanine, tente 4 (1900)
    • Fanion EAA Idar Oberstein (Musée artillerie 989.21) exposé ?
    • Insigne EAA SA (Musée artillerie 2003.95) Tente 6

Elèves

  • Polytechnicien
    • Macaron de ceinturon polytechnicien fin XIXe siècle (Musée artillerie 989.9)-exposé ?
    • Bicorne de polytechnicien XIXe siècle (Musée artillerie 976.5) Tente 4 vitr. 3
    • Epaulettes de polytechnicien (Musée artillerie 979.8) tente 4 vitrine 3
  • Elève-officier
    • Veste de tenue jaspée, EOA, 1973, Nîmes-2002.3-tente 6
    • Pantalon tenue jaspée, EOA, 1973, Nîmes-2002.4-tente 6
    • Chemise de tenue jaspée, EOA, 1973, Nîmes-2002.5-tente 6
    • Cravate de tenue jaspée, EOA, 1973, Nîmes-2002.6-tente 6
    • Paire de chaussettes noires-2002.7-tente 6
    • Chaussures noires-2002.8-tente 6
    • Képi sous-lieutenant artillerie (Musée artillerie 994.7) tente 6
  • Elève sous-officier
    • Chemise kaki clair-2002.9-tente 6
    • Cravate kaki clair-2002.10-tente 6
    • Veste ESOA, 1973, Châlons/Marne-2002.11-tente 6
    • Pantalon ESOA, 1973, Châlons/Marne-2002.12-tente 6
    • Paire de chaussettes noires-2002.13-tente 6
    • Chaussures noires-2002.14-tente 6
    • Épaulettes TTA-2002.15-tente 6
    • Képi ESOA-2003.30-tente 6
    • Insigne de l’EAA de Châlons-2003.31-tente 6
    • Fanion de division élève SOA Châlons -2003.96-Tente 6

Nicole




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Amis du Musée de l'Artillerie à Draguignan